Féministes ? Féministes !

247
Hiver 2014

Maka Kotto et les sophistes (la suite)

Il est encore difficile de prévoir comment le milieu de l’édition — et tout particulièrement le réseau des librairies indépendantes du Québec — accusera le coup de ce qui, pour l’heure, s’avère une défaite annoncée. Dès l’instant où Christine St-Pierre et son parti ont, pour l’essentiel, adopté la position de la CAQ, le projet de loi sur la réglementation du prix du livre neuf qu’a promis de déposer le ministre Maka Kotto lors de la rentrée parlementaire de février était, pour ainsi, dire mort-né.

Féministes ? Féministes !

J’écris ces phrases le 31 octobre 2013. C’est le jour de l’Halloween, fête de la mort et des sucreries, parade de petites filles déguisées en princesses de Disney. Dans les vitrines de magasins spécialisés, des mannequins femmes grandeur nature arborent le maillot et les oreilles des lapines de Hugh Hefner. L’Halloween se double d’une autre fête : les soixante ans du magazine 

Dans la rue

Rose-Marie E. Goulet : les choses et les mots

[…] le rapport du langage à la peinture est un rapport infini. Non pas que la parole soit imparfaite, et en face du visible dans un déficit qu’elle s’efforcerait en vain de rattraper. Ils sont irréductibles l’un à l’autre : on a beau dire ce qu’on voit, ce qu’on voit ne loge jamais dans ce qu’on dit, et on a beau faire voir, par des images, des métaphores, des comparaisons, ce qu’on est en train de dire, le lieu où elles resplendissent n’est pas celui que déploient les yeux, mais celui que définissent les successions de la syntaxe.